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exposition sur le Golem

Golem !Avatars d’une légende d’argile

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

  • Hôtel de Saint-Aignan
    71, rue du Temple
    75003 Paris
    T. 01 53 01 86 60

du mercredi 8 mars 2017 jusqu’au dimanche 16 juillet 2017

Avec 136 œuvres provenant de 28 institutions et prêteurs privés, cette exposition explore le riche devenir de la figure du Golem dans les arts visuels, à travers un parcours mêlant peinture, dessin, photographie, théâtre, cinéma, littérature, bande dessinée et jeu vidéo. De la présentation d’un remarquable Sefer Yetsirah (« Livre de la Création ») imprimé à Mantoue en 1612 à la projection d’extraits de Terminator 2, en passant par des œuvres de Boris Aronson, Christian Boltanski, Gérard Garouste, Antony Gormley, Philip Guston, Amos Gitaï, R.B. Kitaj ou Anselm Kiefer, l’exposition montre comment cette légende juive médiévale opère encore aujourd’hui dans un imaginaire mondialisé.

Être d’argile animé à l’aide de lettres sacrées, le Golem est l’un des mythes juifs les plus célèbres et l’une des figures majeures de la littérature fantastique. Celui que l’on a coutume de représenter sous les traits d’un géant aux pouvoirs surhumains n’a cessé de fasciner et d’endosser de multiples significations au fil du temps.

 

 

https://www.mahj.org/fr/programme/golem-avatars-d-une-legende-d-argile-47805

j’en profite pour insérer une petite réflexion et des images :

« Golem story » revisité:

ça commence par le rabin qui crée le golem

le Golem prend vie avec le verbe, le mot … privé de ces mots, il retombe dans les limbes, mais s’il les garde, il peut s’enfuir… incontrôlé, dans la ville

  • dans la ville, on le voit à une fenêtre, à une autre- mais jamais on ne trouve de pièce derrière la fenêtre où on l’a vu…

golem dans la ville

  • l’informaticien écrit un logiciel « Melog » qui lui économise du travail, dans son langage…mais si on laisse tourner l’application, que se passe-t-il… tout échappe…

informatique et melog

  • le rabbin et l’informaticien courent après le Golem/Melog , cet « espèce d’inconscient » – ou peut-être un vrai inconscient… l’inconscient à qui on a donné la parole et qui devient conscient mais impossible à maîtriser….il court

il s’enfuit, le golem melog, l’inconscient qui remplace l’homme ?

dans un décor de ville… car la ville offre ses façades « conscientes » dont les fenêtres ouvrent sur des pièces dont certaines (ou toutes) sont l’inconscient de la ville? et cette ville évolue vers un graphisme de circuit imprimé, dans sa complexité  croissante… inmaîtrisable, où l’inconscient s’enfuit…

Didier Bernateau

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