Nuit

Edito

Il y a le yin et le yang, le bien et le mal, la vie et la mort et le jour et la nuit.
La nuit est plurielle ; poétique, effrayante, ensorceleuse, inventeuse, propice, saturnienne, intense, solitaire, rassembleuse, transcendante, dissimulatrice. Forcément, elle constitue un repère stable, ouvrant la voie à l’espoir ou à la répétition ; elle représente tout à la fois une parenthèse nécessaire, la vie entre guillemets, la propulsion du lendemain ; un oubli. La nuit, c’est également l’heure du rêve, du cauchemar, l’expression de l’inconscient qui met à jour ses fantasmes, ses hontes ou ses passages symboliques. Le repos et l’arrêt éprouvant. Le mystère et la lucidité paradoxale. Elle est la fin ou la suspension, le terme d’une promesse ou l’ajournement car la nuit porte conseil, on verra les choses différemment le lendemain au matin…. La suite dans le fanzine NUIT